Approvisionnement
10 %
Avec 2.262 MW de puissance installée, le secteur de l’éolien en mer belge garantit aujourd’hui une part importante de la sécurité d’approvisionnement. Ces 2.262 MW de capacité produisent en moyenne 8 TWh d’électricité par an, soit 10 % de la demande totale en électricité. Cela équivaut à près de 50% des besoins en électricité des ménages belges.
A l’heure actuelle, 399 éoliennes d’une puissance installée totale de 2.262 MW sont opérationnelles dans la partie belge de la mer du Nord. Huit parcs – C-Power (325 MW), Belwind (171 MW), Northwind (216 MW), Nobelwind (165 MW), Rentel (309 MW), Norther (370 MW), Northwester II (219 MW) et SeaMade (487 MW) – fournissent déjà de l’électricité aux citoyens belges.
Après 2020, la capacité éolienne offshore en mer du Nord poursuivra son développement pour atteindre 4,5 GW.
Un marché vulnérable
Dans l’intérêt de l’économie belge, il est crucial que notre propre capacité de production soit développée et que la sécurité d’approvisionnement reste garantie.
Avoir notre propre production d’électricité garantit en effet une politique stable en matière de prix (moindre dépendance des importations) et un climat d’investissement stable pour les entreprises belges.
A l’occasion des tensions politiques en Ukraine, la dépendance énergétique de l’Europe et de la Belgique inspire de plus en plus d’inquiétude. La Commission européenne planche sur un plan qui doit diminuer la dépendance européenne vis-à-vis du gaz en misant notamment sur l’énergie renouvelable.
Risque de black-out
A cause des arrêts prolongés de plusieurs réacteurs nucléaires, les importations d’électricité en provenance des Pays-Bas et de la France atteignent leurs limites, de sorte que l’approvisionnement risque de devenir trop juste, surtout en hiver.
Dans la perspective du démantèlement des centrales nucléaires en Belgique (à partir de 2025), le défi qui consiste à assurer l’approvisionnement et à éviter un black-out deviendra plus grand encore. Le Bureau fédéral du Plan a calculé qu’une panne de courant nationale d’une heure survenant un jour ouvrable provoquerait un préjudice économique total de quelque 120 millions d’euros.