FAQ

A) Énergie

Les parcs éoliens offshore belges produisent de l’électricité plus de 90 % du temps: les éoliennes produisent depuis une légère brise (2 Beaufort) jusqu’à une forte tempête (11 Beaufort). Plus de 40 % des éoliennes peuvent continuer à produire lors de fortes tempêtes.

Comme le vent souffle plus fort en mer, certains modèles d’éoliennes offshore sont conçus pour produire de l’électricité à des vitesses de vent très élevées (jusqu’à 110 kilomètres par heure). Si des vitesses de vent plus élevées sont détectées, l’éolienne passe automatiquement en mode de sécurité.

Concrètement, cela signifie que l’éolienne passe en “mode girouette”: les pales se positionnent différemment par rapport au vent, ce qui réduit l’impact sur l’éolienne et les fondations. Ce “mode girouette” peut également être activé à des vitesses de vent inférieures. Les lames ne sont donc pas bloquées dans une position fixe, mais continuent de tourner librement dans une position de protection. Au-delà de la vitesse maximale (vitesse de coupure), aucune électricité n’est fournie au réseau, afin de protéger le rotor.

Dès que la vitesse du vent diminue, les éoliennes redémarrent automatiquement.

Depuis fin 2020, 8 parcs éoliens en mer d’une capacité totale de 2,3 GW peuvent produire ensemble environ 8 TWh d’électricité verte par an, ce qui équivaut à la consommation d’électricité de 2,2 millions de ménages, soit près de la moitié des ménages belges.

Grâce au nouveau Plan d’Aménagement des Espaces Marins (2020-2026), la capacité de production d’énergie éolienne en mer pourra doubler et atteindre 4,5 GW dans les années à venir, de sorte que l’énergie éolienne en mer puisse répondre à un cinquième de la demande d’électricité. Le secteur fait tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir le plus rapidement possible.

Map of the Belgian offshore wind farms

Les éoliennes en mer produisent de l’électricité plus de 90% du temps : elles peuvent tourner dans des conditions allant d’une brise légère (2 Beaufort) à une violente tempête (11 Beaufort). Il y a toujours du vent en mer et les éoliennes les plus récentes peuvent continuer à produire même en cas de fortes tempêtes.

B) Économie

Près de 16 000 emplois seront créés par le secteur de l’éolien en mer entre 2010 et 2030 grâce au développement, à la construction, à la maintenance et au démantèlement des parcs éoliens et de leur infrastructure électrique. Plus d’informations sur l’impact macroéconomique de l’industrie éolienne en mer sont disponibles ici.

 

C) Écologie

Les éoliennes et leurs fondations sont presque entièrement recyclables : 90 % de leurs composants sont recyclables. Lorsqu’une éolienne doit être démantelée (après environ 25 ans de production d’électricité verte), la plupart de ses matériaux sont réutilisés pour la construction de nouvelles éoliennes. Les matériaux qui ne peuvent pas être réutilisés sont entièrement recyclés.

L’industrie éolienne et des énergies renouvelables se développe considérablement et des recherches sont menées pour construire des éoliennes 100% zero déchet. Par exemple, le fabricant d’éoliennes Vestas s’est récemment engagé à produire des éoliennes sans déchet résiduel d’ici 2040.

Un parc éolien en mer émet 175 fois moins de CO2 que les centrales au gaz les plus modernes. Au bout de 6 mois à un an, un parc éolien moyen (environ 300 MW) neutralise complètement les émissions de CO2 dues à sa construction et à son exploitation. Ensuite les éoliennes continuent à produire de l’électricité pendant minimum 20 ans d’une manière respectueuse de l’environnement et du climat, sans émettre de CO2 ni de substances nocives et sans produire de déchets nocifs.

Après 10 ans d’études environnementales menées par des scientifiques indépendants, une augmentation de la biodiversité marine à l’intérieur et autour des parcs éoliens en mer a été constatée. De plus amples informations sont disponibles sur le site de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

 

D) Visite des parcs éoliens en mer

Non ! Pour des raisons de sécurité, le transit, la plongée, le kite surf et la pêche ne sont pas autorisés dans les parcs éoliens de la mer du Nord belge.

Pourquoi ? Parce que la zone des parcs éoliens est en réalité une grande centrale électrique. Vous ne faites pas de VTT dans une centrale électrique, n’est-ce pas ? Naviguer dans les parcs éoliens comporte des risques de sécurité trop importants pour vous et votre bateau. Il existe toujours un risque de collision ! Si vous rencontrez des difficultés et devez par exemple effectuer un arrêt d’urgence, votre ancre peut endommager les câbles haute tension de 220 000 volts situés dans les fonds marins entre les éoliennes, ce qui signifie que la production d’électricité doit être arrêtée. Cela peut rapidement vous coûter plusieurs millions d’euros de dommages et intérêts !

Pour plus d’informations, consultez notre dépliant “Zone d’éoliennes en mer du Nord belge : passage interdit“.