Tout au long de la journée de dimanche, de l’électricité a été produite en mer du Nord belge. Néanmoins, les circonstances n’ont pas permis d’atteindre la production maximale de 1550 MW.

Les plus petites éoliennes se sont arrêtées automatiquement. Les éoliennes plus récentes et plus grandes sont par contre capables de supporter des vitesses de vent plus élevées et ont continué à fonctionner. À la demande de certains fournisseurs d’électricité, certaines éoliennes ont également été arrêtées préventivement afin de maintenir l’équilibre du réseau électrique.

La production d’électricité en mer s’est élevée en moyenne à 1100 MW ce dimanche, soit environ 70 % de la capacité maximale.

L’impact de la tempête sur les parcs éoliens offshore a commencé vers 10h45, soit environ 2 heures plus tard que ce qui était prévu par Elia, et s’est terminé vers 21h30.

Au moment le plus fort de la tempête, vers 19h30, 443 MW étaient encore produits en mer. La vitesse du vent atteignait alors 135 km/heure. Environ 30 % de la capacité a donc pu continuer à produire de l’électricité. Pendant la tempête en mer (de 10h45 à 21h30), la capacité moyenne de l’énergie éolienne en mer était de 740 MW, soit environ la moitié de la capacité installée.

Ce dimanche, la production éolienne en mer a contribué à 12,2 % de la demande d’électricité en Belgique. L’éolien dans son ensemble (y compris l’énergie éolienne terrestre) a contribué à 25 % de la demande totale d’électricité en Belgique.

L’ensemble du parc éolien offshore n’a jamais été complètement arrêté et l’impact a finalement été moins important que prévu par Elia grâce aux éoliennes les plus récentes, capables de continuer à fonctionner à des vitesses de vent extrêmes.