La Ministre Marghem, sensible aux appels du secteur renouvelable, appuyés par trois importants acteurs économiques belges, a donné un signal positif à la veille de la COP 21. « J’ai décidé d’être présente ce jour à Paris, où toutes les forces du futur sont rassemblées sur le plan technologique. Ma direction est la direction du vent et il y a aura de plus en plus de renouvelable » rassure la Ministre.

Un tel message devrait être de nature à améliorer la sécurité d’investissement appelée de ses voeux par le secteur économique. « Une politique claire et stable sur le long terme serait le levier le plus efficace pour nos investissements. » confirme Jef Colruyt, CEO de Colruyt Group.

Dow Corning, leader mondial dans le domaine des silicones, a également investi dans la construction d’une éolienne couvrant directement 20% des besoins électriques de leur site de Seneffe, et se joint à l’appel du secteur. «Nous avons commencé par améliorer notre efficacité énergétique avant de nous tourner vers l’autoproduction d’énergie renouvelable dont l’éolienne était pour nous la solution la plus efficace », précise Annick Meerschman, Directrice de Dow Corning Seneffe.

Enfin, le gestionnaire du rail belge, Infrabel a récemment inauguré 7 des 25 éoliennes qui alimenteront ses lignes de trains : « Les turbines du projet dans lequel nous investissons permettent d’alimenter une partie la circulation d’environ 170 trains par jour, soit 5% du trafic de voyageurs en Belgique », précise Richard Marcelis, Ingénieur en Chef d’Infrabel.

Le bilan est donc encourageant. Alors que la France a promulgué sa loi sur la transition énergétique pour une croissance verte cet été, la Belgique doit encore se doter d’une réelle stratégie en la matière. « Notre volonté est, via le Pacte Energétique, de nous doter, comme la France et l’Allemagne, d’un plan énergétique interfédéral » a encore déclaré la Ministre Marghem.

L’éolien, aux côtés des autres technologies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la gestion de la demande, a un rôle majeur à jouer pour contribuer à la sécurité d’approvisionnement en Belgique. L’éolien est en effet destiné à couvrir la consommation de 28% de l’électricité européenne d’ici à 2030 et à générer près de 366.000 emplois en Europe.